Prix Binding pour la forêt
Introduction
Entre 1987 et 2016, le Prix Binding pour la forêt a été décerné chaque année à un propriétaire de forêt suisse. Doté d’une somme de 50 000 CHF plus 150 000 CHF destinés aux activités relatives au projet, ce prix distinguait des propriétaires forestiers suisses qui s’engageaient, de manière exemplaire et durable, pour l’entretien et la préservation de leur forêt. À partir de 2001, le prix a été décerné en fonction d’un thème prédéfini.
Dans cette optique, la Fondation Sophie et Karl Binding avait mis sur pied un conseil réunissant des experts reconnus des différents domaines forestiers de Suisse. Ces experts étaient et sont encore actifs dans l’enseignement, la recherche et la sylviculture. Ils soumettaient sous forme de proposition autant les lauréats que les projets distingués au Conseil de fondation, qui pouvait alors délibérer. En 2016, le Conseil de fondation a décidé que le 30e Prix Binding pour la forêt serait aussi le dernier, mais que les lauréats des années 2012 à 2016 recevraient encore le soutien de la Fondation.
Courts métrages sur le Prix Binding pour la forêt
À partir de 2001, des courts métrages ont été réalisés pour présenter les lauréats du prix et, en se fondant sur le thème de chaque année, pour montrer en quoi leurs exploitations forestières étaient des exemples à suivre. Tous les films ont été tournés par point de vue, une entreprise de production bâloise, sous la régie d’Uri Urech, Renatus Zürcher et Reinhard Manz. Ces films sont disponibles sur Vimeo et YouTube.
Vous pouvez télécharger les films sur Vimeo pour les visionner en qualité HD. Les films sont aussi disponibles sur YouTube.
Livre « Forêt et société »
A l’occasion du jubilé du 25e Prix Binding pour la forêt, la Fondation a publié le livre «Forêt et société – Histoires à succès en forêt suisse» par Jean Combe.
Ce livre forestier d’un autre genre pose un regard inédit sur 25 entreprises forestières exemplaires. Depuis 1987, chacune d’entre elles a reçu le Prix Binding pour la forêt, car elles gèrent les forêts de façon durable. Les propriétaires forestiers ont réussi à satisfaire les attentes écologiques, économiques et sociales que la société formule à l’égard des forêts. En effet, une forêt bien entretenue n’est pas uniquement un havre de paix, un lieu de détente et un espace de loisirs. Elle protège également des dangers naturels, offre un habitat pour la faune et la flore, caractérise des paysages variés et donne du bois. Le livre contient des idées d’excursions pour partir à la découverte de ces forêts exceptionnelles et trouve sa place dans chaque sac de randonnée.
248 pages, relié, avec de nombreuses illustrations et propositions d’excursions
Réduction d’action: CHF 12.– / € 12,00
Vous pouvez commander le livre en envoyant un message à contact@binding-stiftung.ch.
Lauréats
Bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen (TG) – 2016
La Bourgeoisie thurgovienne de Basadingen-Schlattingen entretient sa forêt depuis longtemps déjà selon le principe « Le mieux est l’ennemi du bien ».
Commune de Baulmes (VD) – 2015
Les très vieux arbres jouent un grand rôle dans la préservation des espèces et accroissent la stabilité de la forêt. Depuis longtemps déjà, la commune vaudoise de Baulmes en a pris conscience et protège ses arbres monumentaux.
Le Syndicat d’entretien des forêts Schwändeliflue – 2014
Des propriétaires de forêt privée de l’Entlebuch se sont réunis en un syndicat engagé.
Forst Goms / Syndicat de gestion forestière de la vallée de Conche – 2013
Depuis plus d’un quart de siècle, les forestiers de la vallée de Conches soignent leurs forêts protectrices de manière prévoyante et contribuent ainsi à protéger la population des dangers naturels tels que les avalanches.
Syndicat intercantonal de gestion forestière Am Blauen – 2012
L’exploitation du bois, une responsabilité économique, écologique et sociale
Abbaye d’Einsiedeln – 2011
La gestion de la forêt par l’abbaye d’Einsiedeln est un exemple de durabilité.
Ville de Bülach – 2010
Entretien des arbres de la piscine ouverte, renaturalisation des cours d’eau au moyen d’une végétation riche en espèces dans les zones habitées, parterres fleuris dans la vieille ville.
Commune de Poschiavo – 2009
Outre les soins aux forêts protectrices et la récolte des bois, l’exploitation entretient les routes de montagne et les chemins de randonnée et est aussi active dans la formation à l’environnement. Des emplois et des places d’apprentissage importants peuvent ainsi être assurés dans une région périphérique.
Forêts publiques de la Montagne de Boudry-Béroche – 2008
Le Prix Binding pour la forêt 2008 a été décerné aux propriétaires des forêts publiques de la Montagne de Boudry-Béroche, qui sont parvenus à favoriser de manière remarquable la diversité des espèces dans leurs forêts.
Bourgeoisie de Sumiswald (BE) – 2007
Le Prix Binding pour la forêt distingue des propriétaires de forêts suisses qui gèrent leur forêt de manière exemplaire selon les principes du développement durable dans ses trois dimensions, écologique, économique et sociale.
Bourgeoisie d’Amden (SG) – 2006
Les changements, une chance pour la forêt. La Bourgeoisie d’Amden est lauréate du 20e Prix Binding pour la forêt.
Bourgeoisie de Baden (AG) – 2005
La forêt urbaine, espace de vie – La Bourgeoisie de Baden est un propriétaire de forêts exemplaire, qui veille à ce que les fonctions de protection importantes de la forêt soient durablement assurées dans la localité.
Commune de Trin (GR) – 2004
En 2004, le Prix Binding pour la forêt a été décerné en fonction du thème « Formation à l’environnement en forêt »
La Bourgeoisie de Cormoret (BE) – 2003
La Bourgeoisie de Cormoret, dans le Jura bernois, est distinguée par le Prix Binding pour la forêt 2003 en reconnaissance de la gestion exemplaire de ses pâturages boisés et des soins qu’elle leur porte.
Triage forestier de Bucheggberg (SO) – 2002
Réflexion et gestion économique exemplaires dans l’exploitation forestière
Commune de Schwanden (GL) – 2001
Gestion innovative des anomalies et des situations de crise
Commune d’Olivone, Campo e Largario (TI) – 2000
La lauréate du Prix Binding 2000 pour une gestion exemplaire de la forêt est la commune tessinoise (Patriziato) d’Olivone, Campo e Largario se trouvant sur la route du col Lukmanier.
Commune de Rheinau (ZH) – 1999
La commune de Rheinau, située au Nord du canton de Zürich, a été la lauréate 1999 du Prix Binding pour une gestion exemplaire de la forêt.
Commune de Plasselb (FR) – 1998
La commune de Plasselb a été distinguée pour ses efforts durables et ciblés contre les violences de la nature, en termes d’entretien et de protection de la forêt.
Commune de Fully (VS) – 1997
Cette commune a été récompensée en reconnaissance des efforts qu’elle a consentis pour le maintien d’un paysage unique en son genre, composé de buissons et de pâturages, caractérisé par une grande diversité d’espèces menacées.
Commune de Gams (SG) – 1996
La commune de Gams a réalisé des performances exemplaires pour le façonnage du torrent et pour les travaux de drainage.
Communes de Rothenfluh et de Anwil (BL) – 1995
Le Prix Binding 1995 pour une gestion exemplaire de la forêt a été attribué aux communes de Anwil et Rothenfluh, travaillant en collaboration le secteur forestier situé dans le canton de Bâle-Campagne.
Association des propriétaires des forêts de Konolfingen (BE) – 1994
L’association s’est attachée, depuis des décennies, à entretenir les anciennes traditions d’une exploitation forestière rurale et à les développer de façon continue.
Ville de Lausanne (VD) – 1993
Le patrimoine forestier de la ville avoisinne 1900 ha, dont 370 ha se situent dans la zone urbaine ou périphérique. La proportion de feuillus est de 46%.
Corporation forestière de Romanshorn-Uttwil (TG) – 1992
Le Prix forestier Binding 1992 a été attribué à la Corporation forestière de Romanshorn-Uttwil qui rassemble 277 membres.
Commune d’Ardez (GR) – 1991
Le Prix forestier Binding 1991 a été attribué à la commune d’Ardez, qui est un village typique de Basse-Engadine à fort caractère agricole et artisanal.
Commune de Romoos (LU) – 1990
Ce Prix récompense la commune et les propriétaires de forêts privés, pour le succès des efforts qu’ils ont appliqués au développement d’un concept d’aménagement des forêts et des terrains montagnards.
Association régionale des communes du Val de Travers (NE) – 1989
Le Prix Binding 1989 pour une gestion exemplaire de la forêt a été attribué aux communes de la région du Val de Travers propriétaires de forêts dans le canton de Neuchâtel.
Commune de Giswil (OW) – 1988
Le Prix Binding pour une gestion exemplaire de la forêt a été attribué à la commune de Giswil dans le canton de Obwalden.
Azienda Forestale Regionale Malcantone (TI) – 1987
Le Prix Binding pour la forêt 1987 a été attribué à l’Azienda Forestale Regionale del Malcantone (TI) (AFOR).
Propositions d’excursions
Le livre contient des propositions d’excursions pour partir à la découverte des forêts exceptionnelles des 25 premiers lauréats du Prix Binding pour la forêt. Vous trouvez ici les fichiers PDF de la rubrique «Le coup de cœur du forestier», prêts à l’impression. Les propositions d’excursions ne contiennent essentiellement que les itinéraires. Elles peuvent être imprimées ici afin de ne pas devoir emporter le livre entier en balade. Mais les informations décisives pour partir à la découverte du «Coup de cœur du forestier» se trouvent dans le chapitre consacré à chacune des entreprises forestières lauréates. C’est pourquoi nous vous recommandons vivement d’acquérir le livre.
Jura
Bourgeoisie de Cormoret BE
Forêts publiques de la Montagne de Boudry NE
Bourgeoisies de Rothenfluh et Anwil BL
Communauté d’entreprises forestières Am Blauen BL/SO
Association régionale des communes du Val de Travers NE
Préalpes
Abbaye d’Einsiedeln SZ
Association des propriétaires de forêts de Konolfingen BE
Bourgeoisie de Giswil OW
Commune de Plasselb FR
Commune de Romoos LU
Bourgeoisie de Sumiswald BE
Sud des Alpes
Azienda Forstale Regionale del Malcantone TI
Patriziato di Olivone, Campo e Largario TI
Comune di Poschiavo GR
Plateau
Ville de Baden AG
Communauté d’entreprises forestières du Bucheggberg SO
Ville de Bülach ZH
Ville de Lausanne VD
Commune de Rheinau ZH
Corporation forestière de Romanshorn-Uttwil TG
Alpes
Bourgeoisie d’Amden SG
Commune de Ardez GR
Commune de Fully VS
Commune de Gams SG
Commune de Schwanden GL
Commune de Trin GR
Forst Goms / Syndicat de gestion forestière de la vallée de Conches VS
Les extraits des cartes topographiques sont reproduits sur cette page Web avec l’autorisation n° BA 110220 de l’Office fédéral de topographie swisstopo.
Vous trouverez de plus amples informations à l’adresse suivante :
Bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen (TG) – 2016
Le mieux est l’ennemi du bien :
la suffisance comme clef du succès
Hier, on visait le développement durable – aujourd’hui, on exige la suffisance en plus. La Bourgeoisie thurgovienne de Basadingen-Schlattingen entretient sa forêt depuis longtemps déjà selon le principe « Le mieux est l’ennemi du bien ». En reconnaissance de la gestion prévoyante de sa forêt, elle reçoit le 30e Prix Binding pour la forêt, doté d’un montant de 200’000 francs.
Le mieux est l’ennemi du bien : la suffisance comme clef du succès
Demande accrue en bois-énergie, baisse des prix du bois et conduite rationnelle des entreprises forestières mettent aujourd’hui en péril les formes de gestion forestière globale reposant sur des approches écologiques. La coexistence entre exploitation de bois et protection des espèces, appelée gestion intégrée dans le jargon professionnel, perd de son intérêt. L’exploitation intensive ne permet plus aux arbres d’atteindre un âge avancé et ceux-ci sont déjà récoltés durant la première moitié de leur cycle de vie. Les très vieux arbres augmentent pourtant sensiblement la valeur écologique de la forêt. Plus un arbre prend de l’âge, plus il offrira de micro-habitats aux insectes, oiseaux, lichens et autres organismes. De par leurs cavités, fentes, blessures de l’écorce et bois mort du houppier, les arbres-habitats très âgés revêtent une importance vitale pour de nombreuses espèces.
La Bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen pense à long terme
Gérer la forêt en termes de suffisance signifie avant tout exploiter le bois avec modération, tout en ménageant les ressources disponibles. Depuis 1392, la règle suivante est appliquée à la forêt de la Bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen : des arbres sont désignés en faveur d’objectifs à long terme et ne doivent pas être abattus. La bourgeoisie thurgovienne a su maintenir, jusqu’à nos jours, cette ligne de conduite basée sur la retenue. Ainsi, elle ne procède à aucune coupe radicale nécessitant l’engagement de gros engins dans les 308 hectares que compte sa forêt. Elle renonce par conséquent sciemment à la maximisation des profits à court terme. Elle place l’entretien individualisé des arbres au premier plan et ne procède à l’abattage des vieux éléments que lorsque ceux-ci atteignent la fin de leur cycle de vie. En 2009, elle a encore renforcé son approche de la suffisance en concluant, avec le service cantonal des forêts, un contrat prouvant l’abandon de l’exploitation de vieux chênes.
Gains pour le futur
Cette limitation volontaire est exemplaire et mérite d’être imitée. En effet, ce qui est perçu aujourd’hui comme un renoncement, produira à l’avenir une plus-value tant économique qu’écologique. La forêt concernée comprend actuellement près de 2500 épicéas, 900 chênes, 300 hêtres et 300 sapins dont la circonférence dépasse les deux mètres. Certains de ces vieux éléments, âgés parfois de deux siècles, sont très appréciés pour la qualité supérieure à la moyenne de leur bois et sont par conséquent appelés arbres de place.
Ces sujets sont également d’une grande importance pour la nature. Le maintien des vieux arbres, combiné à une gestion responsable et modérée de l’aire boisée, a permis le développement d’une forêt étagée et riche en espèces. Le mélange rend la forêt d’une part plus résistante. D’autre part, la structure forestière diversifiée, comportant de nombreux vieux arbres, offre un habitat optimal aux espèces animales et végétales rares. Des lichens pulmonaires prospèrent ainsi grâce au climat particulier régnant au sein de la forêt et la très rare cétoine érugineuse trouve les conditions idéales à son développement sur les vieux chênes. Les produits issus des arbres de place ainsi que les joyaux naturels constituent de véritables gains pour les actions que la Bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen entreprend en termes de suffisance.
La lauréate est un modèle pour le monde forestier
La Fondation Sophie et Karl Binding considère l’approche de la suffisance comme porteuse d’avenir pour satisfaire les besoins des générations futures. C’est pourquoi elle décerne, en 2016, le Prix Binding pour la forêt à la Bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen. La lauréate montre de manière exemplaire comment il est possible de gérer avec succès une forêt selon le principe « Le mieux est l’ennemi du bien ». Sa réserve envers les objectifs à court terme lui a permis d’atteindre des plus-values économiques et écologiques à longue échéance – une attitude exemplaire, applicable à d’autres branches également.
Matériel à télécharger
Dépliant
« Le secret du succès de la Bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen » (en français). Ce dépliant montre aux professionnels et aux personnes intéressées pourquoi la Bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen peut servir d’exemple pour le thème annuel de « suffisance ». Imitateurs souhaités! (PDF 1213 KB)
Brochure
« Weniger ist mehr – Suffizienz als Schlüssel zum Erfolg. Bürgergemeinde Basadingen-Schlattingen », illustrée, en allemand, avec résumés en français. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 9226 KB).
Commune de Baulmes (VD) – 2015
Les très vieux arbres: témoins du développement durable
Les très vieux arbres jouent un grand rôle dans la préservation des espèces et accroissent la stabilité de la forêt. Depuis longtemps déjà, la commune vaudoise de Baulmes en a pris conscience et protège ses arbres monumentaux. En reconnaissance de son attitude pionnière et respectueuse à l’égard des très vieux arbres, elle reçoit le Prix Binding pour la forêt. Assortie d’un montant de 200’000 francs, la distinction constitue le prix le mieux doté de Suisse dans le domaine de l’environnement.
Les très vieux arbres, menacés dans la forêt suisse
Demande accrue en bois-énergie, baisse des prix du bois et conduite rationnelle des entreprises forestières mettent aujourd’hui en péril les formes de gestion forestière globale reposant sur des approches écologiques. La coexistence entre exploitation de bois et protection des espèces, appelée gestion intégrée dans le jargon professionnel, perd de son intérêt. L’exploitation intensive ne permet plus aux arbres d’atteindre un âge avancé et ceux-ci sont déjà récoltés durant la première moitié de leur cycle de vie. Les très vieux arbres augmentent pourtant sensiblement la valeur écologique de la forêt. Plus un arbre prend de l’âge, plus il offrira de micro-habitats aux insectes, oiseaux, lichens et autres organismes. De par leurs cavités, fentes, blessures de l’écorce et bois mort du houppier, les arbres-habitats très âgés revêtent une importance vitale pour de nombreuses espèces.
La protection des arbres monumentaux est une tradition à Baulmes
La commune vaudoise de Baulmes, depuis longtemps, a pris conscience de la valeur écologique et de l’importance sociale des très vieux arbres. Elle a désigné, dès 1966, de très vieux arbres particulièrement remarquables qui pourront accomplir leur cycle biologique complet, jusqu’à la phase de dépérissement et de décomposition. Plus de 7000 arbres possèdent actuellement une circonférence dépassant deux mètres. Ils sont répartis sur les 954 hectares de forêts et les 318 hectares de pâturages boisés de Baulmes. Des exemplaires parmi les plus majestueux ont reçu des noms tels que « Président d’honneur », « Sapin Président » ou « Chêne Président ». Ils sont admirés chaque année par de nombreuses personnes. Le « Sentier des géants » permet aussi aux visiteurs d’aller à la rencontre de ces impressionnants colosses et de ressentir la prestance et la magie dégagées par ces arbres vieux comme Mathusalem.
Equilibre savant entre protection de l’arbre et exploitation du bois
La commune de Baulmes ne s’investit pas seulement dans la protection de quelques très vieux arbres remarquables depuis de nombreuses années. Elle montre aussi, qu’à côté de la protection et de la mise en réseau de très vieux arbres, il est possible de produire du bois efficacement, malgré l’adversité du marché des bois. Baulmes poursuit sciemment une gestion intégrée de ses forêts. Deux réserves forestières et l’abandon de l’exploitation durant 50 ans dans un peuplement de chênes ont ainsi trouvé place à côté de la gestion active du volume sur pied et l’exploitation optimale du potentiel d’accroissement.
L’intégration exemplaire de très vieux arbres en forêt productive est garante de succès, à l’avenir également. Des études ont montré que les peuplements forestiers comportant de très vieux arbres bénéficient d’une meilleure stabilité face au changement climatique. Par leur grande richesse en espèces, ces massifs résistent mieux aux maladies ou aux attaques d’insectes et se rétablissent aussi plus rapidement.
Gestion exemplaire des forêts
Pour la Fondation Sophie et Karl Binding, les très vieux arbres sont des « témoins du développement durable » et constituent une composante importante de la biocénose forestière. La commune de Baulmes fait preuve d’une attitude respectueuse à l’égard de ses très vieux arbres et place la gestion globale et intégrée au centre de ses préoccupations. Elle ne vise pas des résultats purement financiers. Elle laisse ainsi sur pied de vieux et gros arbres alors qu’elle aurait pu en tirer un profit pécuniaire à court terme. Elle reçoit le Prix Binding pour la forêt 2015 en reconnaissance de la gestion exemplaire de ses massifs et de son engagement pionnier en faveur d’arbres monumentaux.
Matériel à télécharger
Brochure
« Les très vieux arbres: témoins du développement durable », illustrée, en français, avec résumés en allemand. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 2478 KB).
Leporello « Das Erfolgsgeheimnis der Gemeinde Baulmes »
Dieses Faltblatt zeigt für Fachleute und Interessierte auf, warum die Gemeinde Baulmes als « Best Practice »-Beispiel für den langfristigen Schutz von Uraltbäumen gelten kann. Nachmachen erwünscht! (PDF 694 KB)
Le Syndicat d’entretien des forêts Schwändeliflue – 2014
La forêt privée, un potentiel
Des propriétaires de forêt privée de l’Entlebuch se sont réunis en un syndicat engagé. Par l’attribution du Prix Binding pour la forêt, la Fondation Sophie et Karl Binding les récompense pour l’entretien commun, ciblé et exemplaire de leur forêt. Assortie d’un montant de 200’000 francs, cette distinction constitue le prix pour l’environnement le mieux doté de Suisse.
Située au-dessus du village de Flühli (LU), la forêt – difficile d’accès et très raide – appartient à 36 propriétaires de forêt privée. Les 136 hectares boisés protègent la localité contre les dangers naturels – à condition que les peuplements soient soigneusement entretenus. Une tâche quasi impossible pour un propriétaires seul : la somme de travail et les coûts seraient trop élevés et les connaissances font souvent défaut. En Suisse, de nombreux propriétaires de forêt privée sont confrontés à ce problème. Près d’un tiers de la forêt de notre pays appartient à un quart de million de propriétaires. Les parcelles sont souvent petites et sans importance économique, le boisement suranné et sous-exploité – un potentiel en friche. C’est pourquoi les propriétaires forestiers de Schwändeliflue ont fondé un syndicat d’entretien des forêts en 1996 dans le dessein de contribuer au bien-être de la vallée. Ensemble, ils peuvent alors réaliser, a contrario d’une exécution solitaire, une gestion des forêts efficace, durable et dirigée vers le long terme.
Un grand engagement et un esprit ouvert
Les propriétaires ont cédé les droits individuels de leurs parcelles de forêt au syndicat, mais leur attachement émotionnel est resté intact. L’opération ne leur a apporté aucune perspective de gain. Ils doivent juste avoir confiance en la nouvelle structure et considérer la propriété forestière comme une opportunité. Les qualités qui permettent au syndicat de gérer la forêt dans le sens du développement durable et de la protection du village sont les suivantes : un objectif commun, un engagement élevé, une pensée autonome et nuancée, une action à long terme et un partenariat étroit avec le service forestier cantonal. L’organisation est dirigée activement et avec circonspection par son président Peter Studer et son vice-président Pius Schnider qui ont établi une conception commune de la forêt et de l’écosystème. Cette vision permet même de concilier les avis divergents en matière de gestion. Les personnes impliquées trouvent en permanence des solutions appropriées et dirigées vers l’avenir par la poursuite d’un objectif commun, l’ouverture et leur responsabilité envers la population villageoise.
Le Syndicat d’entretien des forêts
Le forestier Oswald Aschwanden, engagé par le syndicat, travaille de manière professionnelle et collabore étroitement avec le service cantonal des forêts. La planification annuelle est soumise aux membres du syndicat qui décident de la mise en oeuvre des mesures prévues. Dans la mesure du possible, les membres accomplissent ensemble les travaux et sont rémunérés à l’heure. La construction de chemins, la plantation d’essences en vue d’accroître la proportion de feuillus et la construction de trépieds contre le glissement de la neige comptent parmi les tâches à effectuer. Une entreprise forestière se charge du reste des travaux, comme l’exigeante récolte des bois pour le rajeunissement des peuplements. Sans hangar forestier, le syndicat maintient ses coûts d’infrastructure à un bas niveau.
La forêt privée, un potentiel
L’exemple de Schwändeliflue montre que la forêt privée, exploitée et entretenue collectivement par une organisation appropriée, a un potentiel non négligeable, tant pour les propriétaires que pour la société. A Flühli, la collaboration entre les propriétaires en faveur de l’intérêt public est exemplaire et ne va pas forcément de soi par les temps qui courent. Ce modèle de réussite peut servir d’exemple à d’autres propriétaires de forêt privée. C’est pourquoi le Syndicat d’entretien des forêts Schwändeliflue reçoit le Prix Binding pour la forêt 2014 sur le thème « La forêt privée, un potentiel ».
Matériel à télécharger
Brochure
« Potential Privatwald – Waldpflegegenossenschaft Schwändeliflue », illustrée, en allemand, avec résumés en français. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 9493 KB).
Dépliant
« Le secret du succès de la Waldpflegegenossenschaft Schwändeliflue » (en français). Ce dépliant montre aux professionnels et aux personnes intéressées pourquoi la Waldpflegegenossenschaft Schwändeliflue peut servir d’exemple pour la forêt privée en Suisse. Imitateurs souhaités! (PDF 877 KB)
Forst Goms / Syndicat de gestion forestière de la vallée de Conche – 2013
Soins aux forêts de protection: sécurité contre les dangers naturels
Le Syndicat de gestion forestière de la vallée de Conches « Forst Goms » dans le Haut-Valais reçoit le Prix Binding pour la forêt 2013, doté d’un montant de 200’000 francs. Le prix récompense les soins aux forêts protectrices pratiqués en pionnier depuis de nombreuses années à la vallée de Conches.
Depuis plus d’un quart de siècle, les forestiers de la vallée de Conches soignent leurs forêts protectrices de manière prévoyante et contribuent ainsi à protéger la population des dangers naturels tels que les avalanches. Le Syndicat de gestion forestière « Forst Goms » est parvenu à transformer les anciennes forêts à ban, dans lesquelles toute exploitation était interdite, en forêts protectrices modernes. Grâce à la bonne documentation des interventions, le contrôle des résultats et des soins différenciés sont aujourd’hui possibles – une prestation pionnière. La gestion des forêts vise à conserver une forêt protectrice durable et stable, à prendre en considération le potentiel écologique, à utiliser et à commercialiser judicieusement le bois récolté. Cette gestion exemplaire du syndicat « Forst Goms » est maintenant distinguée par le Prix Binding pour la forêt.
Une forêt protectrice durable grâce à des soins ciblés
Une forêt uniforme et non soignée ne peut servir de forêt de protection. C’est pourquoi des soins ciblés à une forêt protectrice consistent à créer, par des interventions étudiées, un peuplement forestier étagé avec de petites trouées et des groupes d’arbres stables. A la vallée de Conches, ils revêtent une forme particulièrement belle. Les vieux et les jeunes arbres poussent les uns à côté des autres à l’intérieur des groupes – appelés collectifs. Les trouées laissent parvenir assez de lumière au sol pour que les petits arbres puissent croître. Une régulation du gibier s’impose pour que les pousses ne soient pas trop abrouties. C’est pourquoi on a renoncé à affourrager les cerfs et les chamois en hiver à la vallée de Conches.
Modèle pour des instructions nationales
De plus, comme l’efficacité des mesures est élevée et que les coûts sont faibles, les soins aux forêts du syndicat « Forst Goms » sont exemplaires. Cela coûterait près de vingt fois plus cher de remplacer l’effet protecteur des forêts par des ouvrages paravalanches. En outre, la plus-value créée dans la région par les soins aux forêts protectrices est beaucoup plus élevée. La forêt Bawald de Ritzingen a joué un rôle important pour la conception des instructions pratiques « Gestion durable des forêts de protection : Soins sylvicoles et contrôle des résultats (NaiS) », étant l’un des deux cas d’étude qui ont servi à leur élaboration. Ces instructions sont aujourd’hui déterminantes pour le versement des subventions fédérales aux services forestiers.
Structure d’entreprise adéquate
Seule une entreprise performante permet de réaliser d’excellents soins aux forêts protectrices. Grâce à la formation du Syndicat de gestion forestière « Forst Goms » en 2011, les trois fo-restiers de triage et responsables de secteurs Willy Werlen (administration et gestion), Fredy Zuberbühler (écologie), Tony Jentsch (technique) et leurs collaborateurs peuvent se spéciali-ser dans leurs domaines respectifs.
La taille de l’entreprise et la diversité de l’offre permettent en outre d’occuper 14 employés à plein temps et 14 saisonniers, ainsi que de former des apprentis. Une présentation uniforme et une bonne communication renforcent la notoriété et l’enracinement dans la région.
Matériel à télécharger
Brochure
« Schutzwaldpflege: Sicherheit vor Naturgefahren – Forsg Goms », illustrée, en allemand, avec résumés en français. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 3470 KB).
Dépliant
« Le secret du succès de Forst Goms » (en français). Ce dépliant montre aux professionnels et aux personnes intéressées pourquoi Forst Goms peut servir d’exemple pour une entreprise forestière. Imitateurs souhaités! (PDF 665 KB)
Syndicat intercantonal de gestion forestière Am Blauen – 2012
L’exploitation du bois, une responsabilité économique, écologique et sociale
Le Prix Binding pour la forêt 2012 est attribué au Syndicat intercantonal de gestion forestière Am Blauen. Le prix pour l’environnement le mieux doté de Suisse, avec 200’000 francs, récompense les propriétaires de forêts novateurs, qui génèrent des chiffres noirs depuis des années avec du bois de hêtre. Simultanément, ils accordent une valeur élevée à la protection de la nature.
Les premières pousses de hêtre égaient de vert tendre les forêts feuillues mélangées étendues du Syndicat de gestion forestière (SGF) Am Blauen. Ces forêts se situent au pied nord du Jura, non loin de Bâle, et appartiennent aux bourgeoisies d’Ettingen et de Witterswil et aux communes de Bättwil, de Hofstetten-Flüh et de Metzerlen-Mariastein. La forêt domaniale de Rotberg, l’ancienne forêt du cloître de Mariastein, fait également partie des quelque 1000 hectares de forêts que compte le triage. Ce qui est particulier, est qu’Ettingen appartient au canton de Bâle-Campagne et les autres communes au canton de Soleure. Lorsqu’il s’est formé, il y a près de dix ans, c’était le premier syndicat intercantonal de ce genre.
Succès économique
En outre, les comptes du SGF sont dans les chiffres noirs depuis sa création, ce qui est inhabituel. Les entreprises de bois feuillus sont considérées comme n’étant guère concurrentielles. Mais la commercialisation habile de bois-énergie et sa livraison aux cinq plus grandes installations de plaquettes de la région sont rentables. Quelque 70 pour cent du bois récolté servent aujourd’hui à la production locale et régionale de chaleur.
Une autre source de revenus importante réside dans les indemnités annuelles des conventions de biodiversité, qui contiennent par exemple des interventions pour favoriser la diversité des espèces. Le SGF montre de façon exemplaire comment l’exploitation de bois et la protection de la nature peuvent se compléter judicieuse-ment en forêt.
La biodiversité en hêtraie
Les forêts feuillues, telles qu’elles sont gérées par le SGF, sont particulièrement précieuses pour la biodiversité. Dix pour cent de la surface forestière du SGF sont délimités comme réserves. A quoi s’ajoutent 54 kilomètres de lisières améliorées écologiquement et trois taillis-sous-futaies clairs. Là où la lumière parvient au sol forestier en suffisance, et où l’on maintient de vieux arbres et des arbres morts, la diversité des espèces est très grande. Martin Roth, l’inspecteur d’arrondissement forestier de Dorneck/Thierstein (SO), fait l’éloge de l’engagement pour la biodiversité : « Les propriétaires de forêts sont ouverts au monde et perspicaces. Ils sont motivés pour la protection de la nature ».
Intense culture de dialogue
Les forêts des partenaires contractuels du SGF jouissent d’une grande considération auprès de la population. Celle-ci sait ce qui se passe en forêt grâce à la communication ouverte et judicieuse du SGF. Le forestier de triage et gérant du SGF, Christoph Sütterlin, fournit constamment des informations sur les nouveaux projets, les produits et offres de prestations, et conduit des visites à travers « ses forêts ». L’intense culture de dialogue facilite également les relations avec les autorités, les universités et les organisations de protection de l’environnement.
Collaboration transfrontalière
Le regroupement transfrontalier implique une forte volonté, du courage et une vision claire des responsables. La fusion des six petits propriétaires forestiers publics en une seule unité organisationnelle a permis une judicieuse simplification : une seule structure de direction, un seul compte d’exploitation, un seul hangar avec son parc de machines. Cela maintient les frais d’administration bas et facilite une gestion durable et naturelle des forêts.
Matériel à télécharger
Brochure
« Holznutzung aus ökonomischer, ökologischer und sozialer Verantwortung – Forstbetriebsgemeinschaft Am Blauen », illustrée, en allemand, avec résumés en français. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 5026 KB).
Dépliant
« Le secret du succès du Syndicat de gestion forestière Am Blauen »: Ce dépliant montre aux professionnels et aux personnes intéressées pourquoi le SGF Am Blauen peut servir d’exemple pour une entreprise forestière. Imitateurs souhaités! (PDF 1880 KB)
Abbaye d’Einsiedeln – 2011
Etre propriétaire forestier – un engagement
La gestion de la forêt par l’abbaye d’Einsiedeln est un exemple de durabilité. En effet, elle assure l’exploitation consciencieuse des ressources renouvelables tout en contribuant au maintien du tissu économique et à la pérennité de l’emploi dans la région. En tant que plus grand propriétaire de forêt en Suisse – l’abbaye possède 933 hectares de forêt dans les districts d’Einsiedeln et de Höfe – elle a valeur de référence et de modèle. Il y a 1500 ans, Saint Benoît enjoignait déjà les disciples de son ordre à gérer avec circonspection et dévouement chacun de leurs biens – y compris la forêt. Aujourd’hui encore, les moines de l’abbaye d’Einsiedeln respectent scrupuleusement cette règle.
Être propriétaire forestier – un engagement
« La forêt est pour nous un précieux fournisseur de bois d’oeuvre et de bois de feu. Nous ne pouvons sacrifier ce précieux habitat à des intérêts économiques à court terme. En l’exploitant durablement, nous témoignons de notre attachement à la Création », explique le père Lorenz Moser, responsable de l’économat de l’abbaye d’Einsiedeln. Fidèles à cette profession de foi, les moines de l’abbaye gèrent leur forêt de manière naturelle et exemplaire. Ainsi, 18 % des forêts sont classées comme réserves. Au cours de l’existence plus que millénaire de l’abbaye, les frères de l’ordre ont toujours été des précurseurs en matière de protection de la forêt : au 17e siècle, alors que des quantités sans cesse croissantes de bois étaient exportées vers Zurich, causant la disparition de vastes étendues forestières, l’abbaye acquit des forêts entières. Au 19e siècle, elle édicta des règles draconiennes contre la surexploitation des forêts.
En faveur de l’économie locale
La forêt de l’abbaye produit annuellement quelque 6000 mètres cubes de bois. Daniel Meyer, le garde forestier de l’abbaye, et ses collaborateurs – quatre forestiers-bûcherons, deux ouvriers forestiers et trois apprentis forestiers-bûcherons – récoltent ce bois et l’acheminent jusqu’au le parc à bois de l’abbaye. Dans la scierie, les deux tiers environ du bois sont débités pour des clients locaux ou pour les besoins de l’abbaye, par exemple pour remplacer les poutres du dôme de l’abbatiale. Le bois de moindre valeur – environ un tiers du bois provenant de la forêt – et les déchets de scierie sont déchiquetés et utilisés dans le chauffage à copeaux de l’abbaye. Celui-ci chauffe depuis 1991 les bâtiments de l’abbaye. À l’époque, il fut l’une des toutes premières installations de ce genre. Cette approche valorise pleinement le bois et réduit les transports. Avec sa chaîne de transformation du bois intégrée – de la forêt jusqu’aux ateliers de transformation –, l’abbaye d’Einsiedeln démontre que des solutions durables et régionales permettent de dégager des bénéfices.
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Brochure
« Waldeigentum als Verpflichtung – Kloster Einsiedeln », illustrée, en allemand, avec résumés en français. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 2118 KB).
Ville de Bülach – 2010
Exploitation forestière et gestion des espaces verts
Entretien des arbres de la piscine ouverte, renaturalisation des cours d’eau au moyen d’une végétation riche en espèces dans les zones habitées, parterres fleuris dans la vieille ville : les forestiers-paysagistes de Bülach ne s’occupent pas seulement de la forêt, ils entretiennent aussi les espaces verts de la commune, inter-viennent au profit des cimetières, de la protection de l’environnement et de l’élimination des déchets, font découvrir la forêt aux écoliers et construisent des terrains de jeux. Ils exécutent aussi des travaux pour le compte de tiers. Ils consacrent ainsi les trois quarts de leur temps à des activités extraforestières. Grâce à leur présence marquée dans l’espace public, les employés rendent la pensée et l’action forestière – exploita-tion durable des ressources, planification sur le long terme, sécurité, etc. – accessible à la population.
Approche entrepreneuriale et places de travail attrayantes
Grâce à ses activités extrêmement diversifiées et à son approche entrepreneuriale, le service forestier prospère même en période de crise. Le développement des activités périforestières a même transformé le petit service forestier de Bülach en une importante division dédiée à la nature et à l’environnement. Le personnel bénéficie de places de travail intéressantes et de nombreuses possibilités de formation continue. Les collaborateurs âgés qui ne sont plus en mesure d’exécuter des travaux physiques exigeants peuvent intervenir dans de nombreux autres domaines. Cette composante sociale fait du service forestier un employeur exemplaire.
Exploitation durable de la forêt et importance de la chênaie
La structure polyvalente du service et la souplesse de son personnel lui permettent de planifier soigneusement ses interventions et de les effectuer au moment le plus opportun, l’objectif étant d’assurer une gestion durable et naturelle de la forêt. Cela signifie que seuls certains arbres matures sont coupés et que la forêt se renouvelle naturellement. La commune de Bulach accorde une grande importance à ses chênaies d’une grande valeur écologique. Celles-ci sont entretenues avec soin et continuellement élargies. De grande qualité, le bois de chêne sert encore aujourd’hui à fabriquer des tonneaux. Une rareté suisse. La part élevée de bois mort – importante pour la biodiversité – est également remarquable. La région de Bülach est en outre l’une des zones les plus importantes pour le pic mar – une espèce d’oiseau rare en Suisse.
Avec son modèle de développement, la commune de Bülach montre comment la gestion forestière peut intégrer la durabilité. C’est pourquoi la Fondation Sophie et Karl Binding a choisi de l’honorer en tant que modèle pour les autres propriétaires de forêts.
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Forstbetrieb und Grünraummanagement – Stadt Bülach, illustrée, en allemand, avec résumés en français. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 11116 KB).
Commune de Poschiavo – 2009
Les exploitations forestières diversifiées, modèles d’avenir
En choisissant le thème «Les exploitations forestières diversifiées, modèles d’avenir» pour le prix Binding pour la forêt 2009, la Fondation Binding a cherché des propriétaires forestiers qui entretiennent leur forêt de manière exemplaire et fournissent de plus des prestations importantes en dehors de leur forêt. L’exploitation forestière de la commune de Poschiavo fournit un éventail de prestations extraordinairement vaste : outre les soins aux forêts protectrices et la récolte des bois, l’exploitation entretient les routes de montagne et les chemins de randonnée et est aussi active dans la formation à l’environnement. Des emplois et des places d’apprentissage importants peuvent ainsi être assurés dans une région périphérique.
Les forestiers de Poschiavo ont pris en charge de nombreuses nouvelles tâches dans le cadre d’une gestion globale de la région. Les travaux d’entretien du réseau étendu des routes de montagne constituent en gros un tiers de leur occupation. En outre, l’équipe forestière maintient 270 kilomètres de chemin de randonnée, construit des ponts en bois, place des écriteaux et renouvelle le balisage. Ces travaux sont importants pour le tourisme estival.
De plus, l’exploitation forestière est responsable de la gestion des dangers naturels. Les trois forestiers de triage surveillent le territoire communal avec l’aide de leurs forestiers-bûcherons. Ils observent les glissements de terrain et les chutes de pierres, érigent et entretiennent des ouvrages de protection. La surveillance des torrents, celle des carrières et la formation à l’environnement font aussi partie de leurs tâches. Chaque année, les forestiers-bûcherons organisent des journées de la forêt et des actions en faveur de l’environnement avec les écoles.
Le vaste éventail de prestations permet à une équipe compétente, qui connaît bien sa région, d’aborder des problèmes complexes sans perdre la vue d’ensemble. Par exemple, après un glissement de terrain, le forestier prend des mesures d’urgence pour rétablir le chemin détruit, puis stabilise la pente par des interventions sylvicoles qui ménagent la nature. De nombreux problèmes peuvent ainsi être résolus de manière plus efficiente qu’en faisant appel à des entreprises spécialisées.
La diversification de son exploitation forestière a apporté bien des avantages à Poschiavo : les nouvelles tâches fournissent plus de travail qu’auparavant. La commune a ainsi pu créer des emplois et assurer des places d’apprentissage. Cela évite l’émigration et contribue au développement d’une région de montagne dynamique.
La Fondation Sophie et Karl Binding considère le modèle efficace de Poschiavo comme un exemple et une chance pour d’autres régions économiques périphériques. En attribuant le Prix Binding pour la forêt 2009 à Poschiavo, elle encourage les propriétaires de forêts, des régions de montagne en particulier, à imiter Poschiavo et à se lancer dans une gestion forestière diversifiée.
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Aziende forestali diversificate, un modello per il futuro, en italien, avec résumés en allemand. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 9264 KB).
Forêts publiques de la Montagne de Boudry-Béroche – 2008
Diversité biologique dans le quotidien forestier
Le Prix Binding pour la forêt 2008 a été décerné aux propriétaires des forêts publiques de la Montagne de Boudry-Béroche, qui sont parvenus à favoriser de manière remarquable la diversité des espèces dans leurs forêts. Les propriétaires et les responsables forestiers comprennent la forêt comme un système vivant complexe dont la stabilité dépend fortement de la diversité des espèces. Ils se basent sur l’expérience selon laquelle une forêt composée de nombreuses essences résiste bien aux événements naturels, tels que les tempêtes. Le personnel forestier met ce mode de pensée en pratique avec succès et maintient ainsi l’équilibre écologique de manière exemplaire.
Une surface égale à la moitié d’un terrain de football héberge 15 essences différentes. Sur l’ensemble de la forêt, qui s’étend sur le territoire de huit communes, se rencontrent même 40 essences différentes, dont certaines rares, telles que l’alisier torminal, l’alisier blanc, l’érable à feuilles d’obier et le pommier sauvage. Les bois morts laissés sur le sol ou les vieux arbres protégés sont des habitats de valeur pour de nombreux insectes, champignons et oiseaux, tels que le pic mar menacé. Quinze pour cent de la surface des forêts font partie de la réserve naturelle cantonale du Creux-du-Van.
Cette diversité ne provient pas du hasard. Les responsables forestiers accordent une attention particulière aux espèces rares lors des coupes de bois et promeuvent la diversité des espèces en lisière de forêt par des interventions ciblées. Tous les arbres à trous de pics connus sont marqués par les ornithologues et ne sont abattus que si c’est absolument nécessaire pour des raisons sylvicoles. Les fourmilières et les terriers de renards et de blaireaux sont eux aussi cartographiés dans les forêts de la Montagne de Boudry et de la Béroche.
Les propriétaires de ces forêts, huit communes politiques et une paroisse, sont empreints d’une conscience aigüe des valeurs immatérielles et éthiques de la forêt. Pour atteindre des objectifs écologiques, ils sont prêts à faire des sacrifices financiers. Avec l’argent du Prix Binding, ils vont maintenant construire un centre forestier commun. Les communes propriétaires des forêts de la Montagne de Boudry – Béroche souhaitent renforcer ainsi dans la population la conscience de la valeur et de l’utilité de la diversité des espèces en forêt.
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Diversité biologique dans le quotidien forestier, illustrée, en français, avec résumés en allemand. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 7891 KB).
Bourgeoisie de Sumiswald (BE) – 2007
Forêt de production proche de la nature —
une performance
Le Prix Binding pour la forêt distingue des propriétaires de forêts suisses qui gèrent leur forêt de manière exemplaire selon les principes du développement durable dans ses trois dimensions, écologique, économique et sociale. Le thème de cette année s’intitule « Forêt de production proche de la nature – une performance ». La priorité a ainsi été donnée aux deux domaines de l’écologie et de l’économie. La bourgeoisie de Sumiswald dans l’Emmental gère depuis des décennies ses forêts de manière naturelle et en retire régulièrement des gains financiers appréciables.
Les forêts de la bourgeoisie consistent pour l’essentiel en forêts jardinées typiques : des arbres d’âges différents et, par suite, de hauteurs différentes, se côtoient sur de petites surfaces et forment ainsi une forêt mélangée et richement structurée. À Sumiswald, cette forêt mélangée se compose principalement de sapins, d’épicéas et de hêtres. L’exploitation du bois se fait uniquement par pied isolé, ce qui permet de poursuivre plusieurs objectifs simultanément : récolter des bois plus mûrs, sélectionner et favoriser des arbres de valeur, conserver une structure étagée et rajeunir par petites surfaces. La régénération se produit naturellement, si bien que l’on renonce habituellement aux plantations. En conséquence, et du fait que les soins subséquents consistent presque uniquement à doser la lumière par des interventions de récolte, ce mode d’exploitation de la forêt est peu coûteux.
Outre le jardinage, l’organisation simple de l’exploitation, le mode de travail efficace et une habile vente des bois contribuent au succès économique. Les grosses machines nécessaires aux soins sont louées et, dans des cas particuliers, l’exploitation collabore avec des entrepreneurs forestiers spécialisés. Il s’y ajoute des travaux pour tiers rémunérateurs, comme la construction d’ouvrages le long de chemins et de torrents, des travaux de bûcheronnage chez des privés et une collaboration avec l’entreprise Forêts domaniales. Les grumes récoltées, souvent de haute qualité, sont livrées à des clients réguliers et spécialisés, tandis que les petits bois et assortiments de masse sont vendus par l’intermédiaire de l’organisation régionale de valorisation des bois. De plus, un volume croissant de bois énergie est écoulé sous forme de plaquettes.
Les forêts de la bourgeoisie de Sumiswald donnent son empreinte au paysage typique de l’Emmental et offrent une protection contre les dangers naturels. Depuis des décennies, elles sont un but d’excursion apprécié et souvent visité par les étudiant et les forestiers de Suisse et de l’étranger.
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Erfolg im naturnahen Wirtschaftswald, illustrée, en allemand, avec résumés en français. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 3776 KB).
Bourgeoisie d’Amden (SG) – 2006
Les changements, une chance pour la forêt
La Bourgeoisie d’Amden est lauréate du 20e Prix Binding pour la forêt. Le thème de cette année » Les changements, une chance pour la forêt » avait été choisi sur l’arrière-plan des modifications fondamentales de ces dernières années dans le domaine de l’économie forestière, modifications qui sont encore en cours. Amden a réussi à mettre ces modifications à profit, en se tenant régulièrement au courant des exigences changeantes envers la forêt et des indemnités et aides financières disponibles.
Priorité est donnée à la protection de la population contre les dangers naturels, les avalanches en particulier, ainsi qu’à la promotion et à la conservation de la diversité des espèces. Ces deux objectifs sont demandés par la population et soutenus par la Confédération et le canton. Les coupes de bois destinés à la vente ne sont réalisées que lorsqu’elles couvrent au moins leurs coûts (c’est le cas pour environ un tiers du bois exploitable à Amden).
Différents projets de soins aux forêts protectrices sont en cours depuis les années 1980 pour protéger le village d’Amden des avalanches. De plus, des reboisements d’altitude sont réalisés dans des conditions difficiles. Au-dessus de la limite de la forêt, on construit et on entretient des ouvrages paravalanches depuis les années 1940. Le projet de soins aux forêts protectrices Amden-Weesen a servi de projet pilote et de modèle pour le concept Gestion durable des forêts de protection (NaiS) développé par la Confédération. C’est le premier exemple d’une méthode moderne de soins aux forêts protectrices qui n’existe encore nulle part ailleurs dans l’Arc alpin.
La diversité des espèces est conservée et favorisée par une gestion soigneuse des ressources naturelles. Le territoire communal comprend un site marécageux et la structure des forêts est essentiellement naturelle. Une réserve forestière particulière de 975 hectares constitue un projet prioritaire en faveur du grand tétras menacé, qui est encore présent en nombre remarquable dans ce secteur. Ce projet exemplaire sera réalisé en étroite collaboration avec des spécialistes de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) et de la Station ornithologique suisse de Sempach. Un autre projet particulier bénéficie d’un suivi scientifique : Le pâturage d’un alpage à moutons, exploité intensivement depuis très longtemps, a été abandonné en l’an 2000 pour rendre à la faune sauvage son habitat naturel en vue de réduire autant que possible les abroutissements dans la forêt voisine.
L’exploitation forestière d’Amden est rentable dans une large mesure, ce à quoi contribuent une bonne formation, d’excellentes connaissances locales et un intérêt personnel de tous ceux qui participent à la réalisation des mesures décidées. La bourgeoisie met à profit les opportunités qui lui sont offertes par l’indemnisation forfaitaire des prestations fournies. Cela permet à son exploitation forestière de réduire les coûts restants par un travail efficace, voire même de réaliser un bénéfice.
L’étroite collaboration entre la bourgeoisie et la commune municipale est exemplaire et importante. En effet, cette dernière assume les trois quarts des éventuels coûts restants des soins aux forêts protectrices et confie, en tant que maître de l’œuvre, la réalisation des projets d’ouvrages paravalanches à l’équipe forestière d’Amden.
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Veränderungen als Chance für den Wald, en allemand, avec résumés en français. Les intéressés peuvent commander la brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 5934 KB).
Bourgeoisie de Baden (AG) – 2005
La forêt urbaine, espace de vie
La Bourgeoisie de Baden est un propriétaire de forêts exemplaire, qui veille à ce que les fonctions de protection importantes de la forêt soient durablement assurées dans la localité. Elle met à disposition de la population urbaine un espace de détente d’aspect naturel et gère rationnellement la ressource renouvelable que constituent ses forêts. Ce n’est pas seulement l’étroite imbrication de différentes activités permettant de vivre en lien avec la forêt qui est exemplaire, mais aussi le fait que ces activités sont réalisées depuis de nombreuses années dans une ville de 16’600 habitants.
La forêt satisfait des besoins fondamentaux comme la production d’oxygène, le filtrage de l’eau potable, la réduction du bruit, la prévention des émissions, etc. Lorsqu’elle doit en outre répondre à d’autres exigences, cela nécessite généralement des mesures de direction qui ne peuvent être prises que par des autorités et des propriétaires à l’esprit ouvert et un personnel bien formé, disposant d’un financement assuré. La réussite de Baden dans ce domaine est exemplaire.
Les forêts accessibles à pied en peu de temps constituent 56% du territoire communal. La Bourgeoisie est le principal propriétaire de forêts. Son entreprise gère également les forêts d’autres propriétaires et est titulaire à la fois du certificat FSC et du Label Q. Depuis 1987, l’entretien des forêts récréatives et de leurs infrastructures constitue l’une de ses principales activités. Une grande attention est accordée aux relations publiques, excursions, exposés et activités semblables dans le but de faire connaître à la population le milieu de la forêt urbaine. La formation des jeunes à l’environnement, réalisée en collaboration avec les écoles et avec le service écologique de la ville, poursuit le même objectif. Depuis 1997, le parrainage écologique est pratiqué avec succès dans les forêts de Baden. Ce lien, relativement nouveau, entre la forêt, l’économie et la société permet de diffuser dans la population les idées du développement durable et de l’importance sociale de la forêt en tant qu’espace culturel.
L’écologie occupe une place de choix dans la forêt urbaine de Baden, ce qui se traduit dans les thèmes des exposés et des excursions, de même que dans la double certification. Les réserves, dans lesquelles aucune exploitation n’est réalisée, couvrent 90 hectares de forêt sur 690. Mais les forêts de Baden exercent aussi une fonction économique appréciable. Les prestations en faveur de tiers, comme les entretiens de forêts, de bosquets, de parcs et de réserves naturelles constituent en outre un débouché non négligeable.
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« Lebensraum Stadtwald », 112 pages, illustrée, en allemand, avec résumés en français. Vous pouvez commander cette brochure auprès de la Fondation ou la télécharger ici (PDF 2801 KB).
Commune de Trin (GR) – 2004
Formation à l’environnement en forêt
En 2004, le Prix Binding pour la forêt a été décerné en fonction du thème « Formation à l’environnement en forêt ». Les candidats recherchés étaient des propriétaires forestiers ou des exploitations forestières qui se distinguent par une promotion exemplaire de la compréhension de la forêt auprès de la population, et en particulier auprès des jeunes, les futurs décideurs.
La commune de Trin réalise une formation à l’environnement en forêt remarquable, sans infrastructure supplémentaire notable et pour un coût modeste, en rendant la population durablement consciente de l’importance de la fonction de protection de la forêt. A travers la formation des enfants à l’environnement, c’est l’intérêt de toute la population pour les soins aux forêts et l’écosystème complexe de la forêt qui est éveillé.
Les activités de formation à l’environnement sont centrées sur la semaine de projets destinée aux écoliers, qui est organisée régulièrement tous les deux ans depuis 1993 sur l’Alpe Mora. Des aspects de la gestion durable sont démontrés et découverts par la pratique, en participant aux soins à la forêt, à la plantation de jeunes épicéas et à d’autres travaux. A la fin de la semaine, les écoliers expliquent à leurs parents dans le terrain, à l’aide des posters et dessins qu’ils ont réalisés et en leur montrant le résultat de leur travail, ce qu’ils ont appris sur la forêt et son entretien durable.
En moyenne, une centaine d’adultes participent à la journée finale. La semaine de projet est financée par le budget forestier de la commune.
En complément à la semaine de projet, une journée des haies est organisée chaque année depuis 1995, à laquelle participent entre 100 et 150 personnes de tous âges. C’est l’occasion de faire comprendre à un public plus large les buts et les effets des soins aux haies.
Ces manifestations sont réalisées par le service forestier, le personnel forestier, les enseignants, les autorités politiques, d’autres professionnels locaux et de nombreux bénévoles enthousiastes. La formation à l’environnement est devenue une sorte de mouvement populaire à Trin et commence à faire des émules dans la région et bien au-delà.
Ces activités rencontrent un écho mérité dans les médias locaux, habilement mis à contribution. Certaines communes voisines se sont inspirées de l’exemple de Trin et organisent maintenant, elles aussi, des semaines de travail.
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On a également publié une brochure:
Umweltbildung im Wald, 160 pages, illustrée, en allemand et rhéto-roman. Vous pouvez commander cette brochure.
La Bourgeoisie de Cormoret (BE) – 2003
L’entretien des forêts: une contribution à l’aménagement durable du paysage
En 2003, le Prix Binding pour la forêt a été décerné sur la base du thème » L’entretien des forêts : une contribution à l’aménagement durable du paysage « . Les candidats recherchés devaient être des exemples du lien entre une sylviculture proche de la nature et une compréhension écologique du paysage, tenant compte des intérêts sociaux à la forêt et au paysage et faisant preuve d’une utilisation rationnelle des moyens à disposition.
La Bourgeoisie de Cormoret, dans le Jura bernois, est distinguée par le Prix Binding pour la forêt 2003 en reconnaissance de la gestion exemplaire de ses pâturages boisés et des soins qu’elle leur porte. La combinaison optimale entre agriculture et sylviculture assure la préservation de ce paysage agreste caractéristique et permet l’aménagement d’un espace naturel et de détente varié. Grâce à la coordination des exploitations forestière et agricole par le Conseil de Bourgeoisie, travaillant en système de milice, et grâce à l’exploitation des pâturages par les agriculteurs du lieu sous forme de communal, les coûts des travaux qui prennent du temps peuvent être réduits à un minimum. Les coupes de bois et les soins aux forêts sont confiés à des entrepreneurs qualifiés locaux.
La forêt fermée est soumise à un traitement proche de la nature, par des coupes progressives ou sous forme de forêt jardinée et la régénération de la forêt se fait exclusivement par voie naturelle. Les rendements sont immédiatement réinvestis dans les soins à la forêt et l’entretien des pâturages et de l’infrastructure. La conservation, l’entretien et les soins des pâturages boisés assurent la satisfaction des intérêts sociaux à la forêt et au paysage. Ces interventions modèlent le paysage et profitent à de nombreuses activités de détente et de loisirs.
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« Pâturages boisés, un équilibre entre la dynamique de la forêt et l’appétit du bétail », 128 pages, illustrée, en langue française. Vous pouvez commander cette brochure.
Triage forestier de Bucheggberg (SO) – 2002
Réflexion et gestion économique exemplaires dans l’exploitation forestière
Le thème du prix Binding 2002 était » Réflexion et gestion économique exemplaires dans l’exploitation forestière « .
Le Prix forestier Binding est décerné au Triage forestier (TF) de Bucheggberg en reconnaissance du regroupement étroit et exemplaire de nombreux petits propriétaires de forêts en une exploitation forestière économiquement efficace qui fournit, de plus, des prestations en faveur d’autres exploitations forestières. Le TF Bucheggberg possède des structures et des règles de compétence claires, dispose d’un instrument de direction financière adapté, est un employeur et un partenaire économique exemplaire et s’engage en faveur de la diversité écologique et du développement durable en forêt.
Le TF regroupe les dix Bourgeoisies d’Aetigkofen, Bibern, Gossliwil, Hessigkofen, Lüsslingen, Lüterkofen-Ichertswil, Mühledorf, Nennigkofen, Schnottwil et Tscheppach qui possèdent 677 ha de forêt au total. Ces forêts sont mises à disposition du triage qui les exploite de manière durable. Les exploitations annuelles atteignent quelque 9’000 m3 de bois.
Après un premier regroupement de ces communes en 1994, basé sur une gestion et une comptabilité individuelle de chacune des Bourgeoisies, sept d’entre elles ont décidé en 1998, rejointes par une huitième au début 2002, d’introduire une comptabilité financière centralisée (Gossliwil et Schnottwil font encore exception). Cette comptabilité sert d’instrument de direction, d’information et de contrôle.
Le regroupement étroit a permis de simplifier notablement de nombreuses tâches et la redistribution des compétences et des responsabilités a créé des conditions permettant au triage de réagir rapidement à des changements de l’environnement économique et de desservir de nouveaux créneaux. Le succès des offres de bois nobles effectuées avec la participation d’autres forestiers de triages de la région et du canton de Berne en est un exemple. Ces dernières années, la situation économique du TF s’est révélée nettement meilleure que la moyenne des exploitations forestières du Plateau. Grâce à sa bonne infrastructure et à son organisation claire, le TF Bucheggberg offre à ses employés des conditions de travail et sociales exemplaires (il a été désigné » exploitation forestière exemplaire » par la SUVA en 1997). La forêt de la région du Bucheggberg répond aux exigences écologiques les plus élevées grâce à la sylviculture proche de la nature pratiquée de longue date.
On a également publié une brochure
« Beispielhaftes ökonomisches Denken und Handeln im Forstbetrieb », 104 pages, illustrée, en allemand avec des résumés en français. Vous pouvez commander cette brochure.
Commune de Schwanden (GL) – 2001
Zukunftsweisender Umgang mit Störungen und Krisensituationen
Le thème du Prix forestier Binding 2001 s’intitulait « gestion innovatrice des anomalies et des situations de crise ». Ce Prix a récompensé la commune de Schwanden pour sa gestion innovante de la situation causée par la tempête « Vivian » en février 1990. La commune a adapté très intelligemment la planification et l’exploitation de nouvelles données, en étroite collaboration avec l’Office des forêts. Elle a répondu de manière exemplaire à des questions pressantes, en étroite collaboration avec des instituts de recherche, et a parfaitement réussi sa campagne de communication portant sur ses activités.
L’exploitation économique de ce type de forêts montagnardes a pour but essentiel de garantir leurs fonctions de protection. La réhabilitation de la forêt de Schwanden, détruite à 40% par la tempête puis par un autre fléau – les scolytes, a été matérialisée en majeure partie par un rajeunissement naturel. Le bois résultant de l’entretien de la forêt, a seulement été enlevé là où il était nécessaire pour obtenir les résultats visés. Le concept d’aménagement de la forêt a été fondamentalement retravaillé. Par cette méthode, il ne restait plus que des chemins basiques à structurer ; l’entretien des vastes surfaces peuplées de jeunes arbres s’est fait à partir des chemins de randonnées.
Dans l’idée d’une protection accrue de la nature et des biotopes forestiers, la surface totale de réserve a été plus que doublée (participation à la nouvelle réserve de bois mort de Gandberg).
La formation initiale et la formation continue des collaborateurs a fait l’objet d’une attention toute particulière. De nouveaux concepts ont été trouvés sans préjugés, en étroite collaboration avec l’Institut fédérale de recherches WSL de Birmensdorf. La commune a privilégié une communication particulièrement ouverte, car, seul un public suffisamment informé pouvait prendre conscience des problématiques, puis accepter de soutenir les mesures nécessaires. Ce travail d’information exemplaire est sensé trouver sa prolongation dans les thèmes du sentier didactique « Vivian – scolytes – forêt de protection », qui est financé par le Prix.
On a également publié une brochure
« Vivian als Chance », 115 pages, illustrée, en allemand. Vous pouvez commander cette brochure.
Commune d’Olivone, Campo e Largario (TI) – 2000
La lauréate du Prix Binding 2000 pour une gestion exemplaire de la forêt est la commune tessinoise (Patriziato) d’Olivone, Campo e Largario se trouvant sur la route du col Lukmanier.
Cette commune à été récompensée par ce Prix, en reconnaissance de ses efforts d’entretien de la forêt, car elle a répondu autant aux exigences de la population locale qu’à celles de la société moderne. L’interdépendance entre forêt, exploitation alpine et tourisme, ne permet pas d’exploitation sectorielle, mais exige une parfaite harmonisation des différentes possibilités d’exploitation.
Olivone a classifié les forêts individuelles et partielles par fonctions, par buts d’entretien et par mesures à appliquer. Elle a ensuite mis en œuvre les actions adaptées. Ainsi, la forêt sert à la fois à l’agriculture et à l’exercice des activités commerciales. Elle répond aux exigences de la société en matière d’espaces de loisirs naturels, de préservation des paysages et de protection de la nature. Pour ce travail de pionnier, d’harmonisation des conditions extrêmement variées sur des espaces réduits, cette commune a obtenu le Prix Binding pour une gestion exemplaire de la forêt.
Projets réalisés
Dans le cadre du Prix Binding pour une gestion exemplaire de la forêt, les projets suivants ont été promus dans la région de Olivone, Campo et Largario. Leur but suivait deux axes fondamentaux:
- le véritable bénéficiaire du Prix doit impérativement être la forêt
- les projets réalisés dans le cadre du Prix Binding doivent avoir un caractère exemplaire. Ils montrent de nouvelles voies au patriciat d’Olivone et aux autres propriétaires de forêts de la vallée de Blenio, sur la manière de renforcer l’entretien et l’exploitation de leur patrimoine naturel.
Projet technique
La route forestière du Gualdo, servant de chemin de service et de route pour l’aménagement, endommagée par l’inondation de 1993, à été reconstruite. En outre, une série de travaux forestiers ont été entrepris dans des bois d’âges variés et d’origine, de fonction, de composition et de structure diverses, de la vallée de Lukmanier et dans la forêt de protection de Sant’Agata à Campo Blenio.
Les forêts de Cass
La combinaison des espèces des jeunes peuplements, en fonction de leur grande variété, favorise la maintenance et la préservation du paysage typique des bois de Cass situés dans la plaine de Campra. En plus, la production de bois de construction de bonne qualité est favorisée et les biotopes existants sont préservés, en empêchant un retour à l’état sauvage par le biais d’un rajeunissement forestier. Dans ce but, un éclaircissement sélectif est exécuté, avant tout sur le jeune peuplement forestier.
Entretien forestier dans la vallée du Lukmanier
Le but recherché par les interventions économiques forestières dans la vallée du Lukmanier, est l’accroissement des valeurs, l’enrichissement qualitatif et biologique ainsi que de la stabilité des nouvelles générations de forêts. Les forêts pâturées sont éclaircies de façon sélective, afin de créer des forêts de mélèzes stables dans la durée. Dans les zones d’altitude, l’implantation de l’Arve est favorisée, assurant ainsi la préservation du côté typique et unique des paysages de la vallée du Lukmanier.
Cette brochure a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1997 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« Il Patriziato generale di Olivone, Campo e Largario, Un ricco patrimonio ambientale nell’Alta Valle di Blenio fra storia, boschi, alpi, natura, paesaggio » (« Le patriciat général de Olivone, Campo et Largario, Riche patrimoine environnemental de la haute vallée de Blenio, confluence de l’histoire, forêts, alpages, nature et paysage »), 120 pages illustrées en Italien avec résumé en Allemand.
Vous pouvez commander cette brochure.
Commune de Rheinau (ZH) – 1999
La commune de Rheinau, située au Nord du canton de Zürich, a été la lauréate 1999 du Prix Binding pour une gestion exemplaire de la forêt. La commune a obtenu cette récompense pour ses efforts de gestion de la forêt, car elle a réussi à faire face aux exigences variées d’une société moderne auxquelles est confrontée la forêt, en développant un principe directeur de protection de la faune et de la flore, et ce, malgré l’exploitation du bois de la forêt.
La forêt de Rheinau, une forêt moyenne sur double couche en transformation, produit d’une part des grumes de chêne et de pins de qualité élevée, et, d’autre part, des copeaux de bois provenant d’arbres plus minces et de branchages. Ils permettent d’alimenter des installations modernes de chauffage dans le village afin d’économiser de l’énergie.
En plus, cette forêt offre à la population un terrain d’aventure et de détente, dont l’exploitation tient compte de l’importance de la protection de la nature et du paysage. La combinaison d’une protection biologique optimale de la forêt et d’une bonne gestion d’exploitation, à la fois technique et organisationnelle, protège la forêt à long terme.
Projets réalisés
Rénovation du système de chauffage – fonctionnant aux copeaux de bois – de la piscine couverte.
Jusqu’à aujourd’hui, un employé communal devait enlever manuellement, chaque jour, la cendre produite par le système de chauffage – fonctionnant aux copeaux de bois – de la piscine couverte de Rheinau. Ceci expliquant pourquoi cette installation ne pouvait être mise en route en fin de semaine. Désormais, le nouveau système fonctionnera 24/24h, pour seulement un tiers de combustible supplémentaire.
Appréciation des performances et système de primes relatifs à l’exploitation forestière de Rheinau
Un système de primes a été institué afin de stimuler les collaborateurs de l’exploitation forestière de Rheinau. Les paramètres en sont le développement économique et le développement des surfaces boisées.
Entretien et revalorisation de la zone de loisirs d’Au sur la presqu’île de Rheinau
Le méandre du Rhin en contre bas du couvent de Rheinau doit être aménagé en zone communale de loisirs de proximité; l’aménagement d’un point de vue, la formation d’une lisière de forêt idéale et l’implantation d’essences rares de bois autochtones sont à l’étude.
Anciens et nouveaux bois moyens de la commune de Rheinau sont l’objet d’une recherche appliquée au paysagisme forestier.
Le projet analyse les répercussions de l’exploitation forestière moderne sur la forêt. Il doit fournir des connaissances sur les conditions idéales du rajeunissement de la nature dans la forêt, et doit alimenter la recherche fondamentale.
Réserve naturelle forestière Watt, commune de Rheinau
Une réserve naturelle – non exploitée depuis cinquante ans – sera créée dans une chênaie communale de Rheinau. Cette chênaie devra rester telle quelle au cours des cinquante prochaines années. Une étude du développement de la forêt moyenne, sans l’intervention de l’Homme, pourra y être conduite.
Cette brochure paraît à l’occasion de la remise du Prix Binding 1998 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« La forêt de Rheinau, une chaîne de travail moderne dans les bois du couvent », 96 pages en langue allemande.
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Commune de Plasselb (FR) – 1998
Le Prix forestier Binding 1998 a été décerné à la commune de Plasselb. Cette forêt d’une superficie d’environ 250 hectares, est située sur une pente du piémont nord des Alpes exposées aux vents nord/ouest. Du point de vue géologique, il s’agit avant tout de formations détritiques. Bien sûr, elles déterminent des sols forestiers fertiles, mais sont quand même mis en danger par les inondations, les glissements de terrain et l’érosion des ruisseaux.
La commune de Plasselb a été distinguée pour ses efforts durables et ciblés contre les violences de la nature, en termes d’entretien et de protection de la forêt. La commune a reconnu très tôt qu’un bon aménagement de la forêt était une condition préalable à l’entretien et à l’utilisation soigneux de ses bois. Elle a, pour ce faire, aménagé un ensemble de sentiers bien conçu, réalisé partiellement avec la commune limitrophe de Oberschrot.
Projets réalisés
Protection de la nature
Diverses mesures en faveur de la protection de la nature, doivent être prises dans trois zones régionales des proches environs de l’Aergera. L’Aergera est un des derniers cours d’eau naturel en Suisse (forêt alluviale).
Principe de jardinage
Le but architectonique visé pour la majeur partie des grandes forêts, est de mettre en œuvre le principe de forêts jardinées. Afin de recueillir des informations favorisant un entretien efficace des forêts, trois parcelles expérimentales seront aménagées.
Réhabilitation de la route forestière
Le réseau d’exploitation mis en œuvre partiellement avec la commune limitrophe de Oberschrot, au cours des années 70, présente des affaissements à certains endroits, côté vallée. Afin d’éviter l’accroissement des dommages et de garantir l’entretien de la forêt, ces affaissements doivent être stabilisés au moyen de coffrages en bois.
Rajeunissement des grandes forêts de Rosenboden
Le rajeunissement des grandes forêts de Rosenboden pose un grand problème. Il faudrait commencer par des plantations et des mesures de protection adaptées.
Coupe de bois destinée la salle polyvalente
La salle polyvalente prévue pour Plasselb présente une toiture spéciale (toit en berceau) et un chauffage fonctionnant aux copeaux de bois. Par mesure de gratitude envers la population et la commune, ce projet sera soutenu au moyen d’une coupe de bois spécifiquement dédié.
Formation du personnel forestier
Des collaborateurs motivés seront nécessaires à la réalisation des projets planifiés. C’est pourquoi, le personnel forestier devra suivre une formation supplémentaire (participation à des cours).
La statue de la Vierge Marie
Une statue de la Vierge Marie a été érigée pour protéger la forêt de Plasselb des glissements de terrain. L’ancienne statue de plâtre sera restaurée et une nouvelle statue en bois sera sculptée par un artiste local.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1998 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« La forêt de Plasselb dans la mouvance des temps », 93 pages illustrées en Allemand avec résumés en Français.
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Commune de Fully (VS) – 1997
Le Prix Binding 1997 pour une gestion exemplaire de la forêt a été attribué à la commune de Fully dans le canton du Valais. Cette commune a été récompensée en reconnaissance des efforts qu’elle a consentis pour le maintien d’un paysage unique en son genre, composé de buissons et de pâturages, caractérisé par une grande diversité d’espèces menacées.
Pratiquement 1500 des 3000 espèces de plantes existant en Suisse poussent à Fully et on y voit quelques espèces animales (notamment des insectes) qui ne se trouvent qu’à Fully. Par ailleurs, la commune a été récompensée pour l’entretien et le maintien de l’unique forêt de châtaigniers se trouvant dans les Alpes centrales. L’intégration de la population aux projets, peut être considérée comme exemplaire. De plus, la commune a réussi à créer une nouvelle approche de la nature et a pu mettre en oeuvre une politique active et pluridisciplinaire relative à l’environnement et à la protection de la nature.
Projets réalisés
Les projets de Fully qui ont été subventionnés se distinguent par une nette préférence pour une thématique interne et une direction commune (stratégie globale): protection et promotion des valeurs naturelles disponibles. La sensibilisation et /ou l’association de la population aux projets revêt en conséquence, une importance fondamentale.
Les mesures prises consistent en de nombreuses actions de peu d’envergure; souvent celles-ci ne sont pas considérées comme des mesures judicieuses en matière forestière ou qui ne sont pas sensées protéger la nature ; le plus souvent elles revêtent les deux aspects.
Projets forestiers et paysagés
- Débroussaillage
- Entretien des lisières des forêts
- Revalorisation et entretien des pâturages en clairières
- Aménagement d’une pépinière peuplée d’essences rares qui seront plantées ultérieurement sur les terres de la commune.
Projets relatifs à la protection de la nature et du paysage
- Maintenance des murs en pierres à valeur écologique et de groupes de buissons (« Vaques ») situés dans le vignoble
- Revitalisation de la rive droite du canal de Fully
- Maintenance des superficies libres / protection contre la prolifération des buissons
- Soutien des groupes locaux de protection de la nature
- Mise en oeuvre sur le terrain des mesures projetées par une équipe d’action nature
- Attribution annuelle d’un « Prix Nature, Paysage et Patrimoine »
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1997 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« Commune de Fully, Forêts et richesses naturelles », 94 pages illustrées en Français.
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Commune de Gams (SG) – 1996
Le Prix Binding 1996 pour une gestion exemplaire de la forêt a été décerné à la commune de Gams dans le canton de St. Gall, en récompense des efforts appropriés et intensifs appliquées selon des connaissances modernes, à la préservation et à l’entretien de la forêt de protection, et ce, dans des conditions naturelles difficiles.
La commune de Gams a réalisé des performances exemplaires pour le façonnage du torrent et pour les travaux de drainage. Elle a continué, au moyen de soins intensifs judicieux, par la réhabilitation des secteurs de forêt endommagés par la tempête, sur les sites de rajeunissement et à population d’arbres plus jeunes. En outre, Gams a collaboré de façon exemplaire et très étroitement avec les fonctionnaires forestiers, les propriétaires de forêts et tous les chasseurs, pour trouver des solutions pionnières à la problématique que pose le gibier.
Projets réalisés
Liaison thermique locale avec chauffage par copeaux de bois
Le montant du Prix a permis de construire un système de chauffage aux copeaux de bois important, qui alimente en chaleur l’école de Hof ainsi que des industrie locales et des maisons individuelles. Le raccordement d’un bâtiment d’école supplémentaire est prévu. Cet équipement permet à la commune, d’utiliser de manière judicieuse, des bois de moindre qualité ramassées lors d’actions d’entretien des forêts.
Concept de chasse à Gams
Ce Prix a également permis de poursuivre des travaux pionniers en matière de concept de chasse. Plus précisément, des miradors combinés à des tranchées d’affût ont été créés, des mesures supplémentaires de protection du gibier ont été prises et des essences dérivatives ont été mises en oeuvre. Les tranchées d’affût sont entretenues par les chasseurs.
Extension de la maison forestière Bruggen
La maison forestière Bruggen de style rustique est principalement utilisée par le personnel forestier. Mais elle est aussi louée, pour certaines manifestations, à des associations et à des personnes privées; elle sert d’ailleurs judicieusement de refuge aux excursionnistes visitant le site du projet, aux écoles et à l’association de chasseurs.
Reboisement des forêts de montagne avec des pins cembro
Afin d’améliorer une modeste végétation forestière peuplant la zone de bataille du Gamserberg, la plantation de pins cembro a été réalisée partiellement par des bénévoles. Il fallait deux heures de marche pour amener les plants à pied d’oeuvre sur les pentes. Les jeunes pins cembro ont été protégés de la neige au moyen de supports à trois pieds et de treillis métalliques pour les défendre des attaques du gibier. Ces réalisations ont été primées par le Prix.
Exploitation de forêts jardinées
Les parcelles d’exploitation expérimentale des forêts jardinées, déjà aménagées en 1977 à Gams, doivent être maintenues au cours des 50 prochaines années. Le déficit lié à la gestion de ces forêts jardinées, est pris en charge par un fonds subventionné, entre autres, par le Prix Binding.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1996 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« Projet intégral dans la zone du bassin-versant des torrents de Gams, projet d’aménagement de la forêt, concept de chasse, assainissement des torrents », 96 pages illustrées en Allemand.
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Communes de Rothenfluh et de Anwil (BL) – 1995
Le Prix Binding 1995 pour une gestion exemplaire de la forêt a été attribué aux communes de Anwil et Rothenfluh, travaillant en collaboration le secteur forestier situé dans le canton de Bâle-Campagne. Ce Prix récompense les deux communes pour leurs efforts visant à conjuguer les exigences de protection de la nature et des paysages et les exigences de la population, pour en faire un milieu naturel de détente et de loisirs.
Dans le cadre de la planification des exploitations, ce ne sont pas que les secteurs de forêt produisant surtout des bois de valeur et utilitaires qui ont été rajeunis, mais des superficies plus importantes ont été dégagées, où priorité avait été donnée à la protection de la nature et des paysages, tout en privilégiant ces objectifs de façon adaptée. Le bois résultant de ces travaux a été utilisé, entre autres, dans les trois installations de chauffage au bois, modernes et centralisées, des deux communes. Ces installations alimentent en chauffage les bâtiments publics et un grand nombre de maisons privées, grâce à un réseau de connexion d’énergie.
De cette manière, les deux communes économisent des quantités considérables de mazout en utilisant des combustibles renouvelables et peu polluants, produits sur leurs terres.
Ces communes ont aussi contribué à ce que l’ensemble de la population du village considère la forêt comme un élément déterminant caractérisant leurs paysages. La forêt est ainsi reconnue comme pourvoyeur d’air pur, fournisseur d’énergie, terrain de loisirs et d’expériences de toutes sortes, où la biodiversité et l’écosystème sont préservés.
Projets réalisés
Concept d’exploitation et de protection de la Dürbachtal à Rothenfluh
Un concept d’exploitation et de protection de la très charmante Dürbachtal, a été élaboré s’appuyant sur une planification de mesures concrètes. Ainsi, ces mesures de protection de la nature et des paysages comprennant, entre autres, des formes et des intensités d’exploitation graduées, ont été réalisées dans le cadre d’un aménagement régulé.
Concept d’aménagment et de récolte des bois sur les pentes raides de Rothenfluh et Anwil
Ce concept favorise l’exploitation des pentes en partie très raides du Jura tabulaire. La construction de la plupart des chemins d’aménagement supplémentaires a été délaissée. Au lieu de cela, des méthodes alternatives d’aménagement et de convoyage du bois (blondin pour arbres) ont été déployées avec succès.
Concept d’aménagement des lisières de forêt des communes de Rothenfluh et Anwil
Les deux communes lauréates ont développé un projet pilote visant à promouvoir l’aménagement et l’entretien des lisières à caractère écologique. Il sera financé par le Prix. Ce projet pilote a eu des répercussions sur les communes avoisinantes et de là, sur l’ensemble du canton.
Acquisition d’un nouveau système de convoyage à grue par les ateliers municipaux communaux
L’ancien système, acheté d’occasion lors de la création en 1984 des ateliers municipaux de la communauté, destiné à la manutention et au triage du bois de chauffage, ne répondait plus aux besoins. L’installation du nouveau système de convoyage à grue permet une bien meilleure exploitation des capacités de stockage des ateliers municipaux.
Fonds de réalisation
Ce fonds a été le nerf actif de la concrétisation des projets. Les propriétaires de forêts exploitant leurs bois selon le modèle des projets Binding, ont obtenu une aide financière permettant d’acquitter les frais rémanents, déduction faite du total des subventions. Le montant alloué a aussi permis de financer l’installation d’un système solaire dans la salle des sports de Anwil.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1995 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« Les forêts de la communauté de Rothenfluh et Anwil », 88 pages illustrées, en Allemand et résumé en Français.
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Association des propriétaires des forêts de Konolfingen (BE) – 1994
Le Prix forestier Binding 1994 a récompensé l’Association des propriétaires des forêts de Konolfingen, en reconnaissance de ses efforts fructueux consentis à l’amélioration de la collaboration entre les propriétaires, pour la plupart issus du monde rural.
L’association s’est attachée, depuis des décennies, à entretenir les anciennes traditions d’une exploitation forestière rurale et à les développer de façon continue. Pour ce faire, l’association conseille ses membres et organise des cours forestiers et des excursions. Parallèlement, l’association s’est aussi efforcée de promouvoir auprès des fonctionnaires forestiers et des populations locales, « l’esprit » de la forêt.
Cette association a aussi ouvert de nouvelles voies de commercialisation du bois auprès de ses membres, en créant et en organisant des coopératives de récupération de bois.
Elle s’est aussi adaptée avec succès aux nouveaux rapports régissant le marché du bois.
Projets réalisés
Concept d’emplacement de stockage de bois
En 1995-1997, la commune de Konolfingen a créé 425 emplacements de stockage de bois, entraînant des négociations de contrats avec près de 800 personnes venant de 30 communes. Une partie du Prix a servi à acquitter les frais rémanents, déduction faite des subventions publiques allouées aux projets.
Unité de saisie de données « Latschbacher »
Dans les différentes coopératives de récupération de bois, les appareils de cubage ont été équipés d’une unité de saisie de données « Latschbacher » (12 unités). Grâce à eux, le cubage des bois a été simplifié entraînant des ventes plus conviviales.
Support informatique de gestion de l’association
L’acquisition de différents programmes informatiques a permis d’alléger de manière significative, la tâche administrative du gérant de l’Association (nombre de membres: 1274).
Promotion de la vente de bois de chauffage
Les maîtres d’ouvrage désirant installer des équipements de chauffage au bois à Konolfingen, peuvent faire une demande d’emprunt gratuit auprès de l’association.
‘Mini-Binding’
Chaque année, un propriétaire de forêts, membre de l’association qui s’est fortement investi dans le jardinage de la forêt (forte structuration de la forêt) ou dans la promotion des feuillus, est récompensé par un prix de 1 000 FS. Ce prix s’intitule « Mini-Binding ».
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1994 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« Sens commun et travail en commun dans les forêts rurales », 92 pages illustrées en Allemand avec résumé en Français.
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Ville de Lausanne (VD) – 1993
Le Prix forestier Binding 1993 a été attribué à l’exploitation forestière de la ville de Lausanne. Le patrimoine forestier de la ville avoisinne 1900 ha, dont 370 ha se situent dans la zone urbaine ou périphérique. La proportion de feuillus est de 46%.
L’exploitation forestière a été récompensée pour les mesures innovantes mises en œuvre pour l’aménagement des forêts urbaines. La récompense touche aussi ses activités, complexes et importantes, de relation publique, lesquelles ont éveillé de façon déterminante la compréhension et l’intérêt de la population. Désormais, la forêt fait très largement partie de la vie culturelle de la ville et ses alentours. Le système de guidage des visiteurs, doté d’une signalétique discrète et intégrée au paysage par des mesures planifiées et techniques, en représente une des particularités.
Projets réalisés
Revitalisation naturelle des forêts
Diverses enquêtes ont été conduites au titre de la « traumatologie sylvestre ». Son sujet – la protection des sols et le renforcement des capacités de retenue de l’eau par la forêt. Les résultats ont fait l’objet d’un travail remarquable du point de vue didactique.
Travaux de relations publiques et de pédagogie sur le sujet « forêt »
Le Prix forestier Binding a aussi été le déclencheur de nombreux projets plus ou moins importants relatifs à la formation et aux relations publiques. Un logotype spécifique a été développé en rapport au Prix – « les pics bois » – qui est toujours utilisé aujourd’hui.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1993 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« L’environnement forestier lausannois, diversité et réalité mouvante », 134 pages illustrées en Français.
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Corporation forestière de Romanshorn-Uttwil (TG) – 1992
Le Prix forestier Binding 1992 a été attribué à la Corporation forestière de Romanshorn-Uttwil qui rassemble 277 membres. L’exploitation forestière, occupant 2 à 3 ouvriers forestiers, est dirigée par un fonctionnaire forestier.
Malgré des difficultés financières et de mauvais équipements, l’exploitation a maintenu le cap de son objectif – transformer les anciens taillis sous futaie riches en bois de chauffage, en futaies productives. Afin de réduire la contrainte financière, les coûts d’exploitation ont été pris en charge par la commune et les membres de la corporation.
L’exploitation a réussi à améliorer la situation financière de la corporation forestière de façon significative et à exploiter de belles chênaies de manière durable
Projets réalisés
Transformation d’anciens taillis sous futaie riches en bois de chauffage
Les anciens taillis sont transformés en permanence en forêt de feuillus de qualité élevée. Les réserves moyennes ont pu être relevées, la diversité des essences accrue et la qualité des arbres améliorée.
Protection des arbres creux
Parallèlement aux mesures d’exploitation de la forêt, des mesures importantes relatives à la protection de la nature et à l’entretien des paysages sont mises en œuvre. Quarante arbres creux ont été caractérisés et protégés spécifiquement. D’autres mesures encore ont été appliquées au développement des chauves-souris et des chouettes.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1992 pour une gestion exemplaire de la forêt :
« La forêt de Romanshorn hier et aujourd’hui », 80 pages illustrées en Allemand avec résumé en Français et en Italien.
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Commune d’Ardez (GR) – 1991
Le Prix forestier Binding 1991 a été attribué à la commune d’Ardez, qui est un village typique de Basse-Engadine à fort caractère agricole et artisanal. L’exploitation forestière communale est placée sous l’autorité du garde-forestier communal qui emploie 4 à 5 personnes. Elle se pratique selon le concept de l’entretien jardiné de la forêt. Son aménagement plus la récolte de bois par blondins, en sont des signes caractéristiques.
Les performances remarquables de l’exploitation forestière sont fondées sur des activités d’exploitation et d’entretien régulières des forêts qui ne peuvent être aménagées. Le travail s’y effectue dans des conditions de terrain extrêmement difficiles – car chemins et routes ne peuvent être aménagés – par l’utilisation systématique des blondins à bois sur longue distance.
Grâce à ce type d’exploitation adaptée à l’environnement naturel, il a été possible d’aménager les forêts de montagne stabilisées et de type jardiné (fortement structurées). Ces forêts présentent une bonne régénération de la nature, assurant une protection efficace contre les risques naturels. Elles sont un élément déterminant du caractère du paysage.
Projets réalisés
Bâtiment forestier
Le Prix forestier Binding a été l’élément déclencheur de la construction du bâtiment forestier, que l’on attandait impatiemment depuis longtemps. L’intégralité du Prix est attribuée à cet investissement à long terme, significatif pour cette commune montagnarde.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1991 pour une gestion exemplaire de la forêt :
« Ardez – Forêt et paysage de culture ; Ardez – God e cuntrada culturala », 119 pages illustrées, en Allemand et en Rhéto-roman.
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Commune de Romoos (LU) – 1990
Le Prix Binding 1990 pour une gestion exemplaire de la forêt a été attribué à la commune de Romoos dans le canton de Lucerne. Ce Prix récompense la commune et les propriétaires de forêts privés, pour le succès des efforts qu’ils ont appliqués au développement d’un concept d’aménagement des forêts et des terrains montagnards. L’intérêt des populations locales et la notion de protection de la nature et des paysages se trouvent intimement liés dans ce concept.
En outre, Romoos s’est échiné durant une décennie, même dans les pires conditions de terrain, à entretenir et à exploiter les forêts, en appliquant systématiquement le principe de jardinage (structuration élevée de la forêt). Le maintien de l’héritage culturel a été reconnu par la subvention de la production de charbon de bois traditionnelle, car celle-ci représente une forme d’exploitation du bois adaptée aux conditions naturelles et qu’en plus, elle génère des emplois.
Projets réalisés
Concept de protection de la nature et du paysage
Les efforts déjà accomplis pour la protection de la nature et du paysage ont été intensifiés par la cartographie, la séparation et l’entretien des biotopes et de certains paysages de grande valeur. Cette cartographie sociophytologique représente une aide de travail appréciable pour les forestiers sur site, favorisant la promotion d’espaces de vie naturels et la protection des biotopes et des sites naturels précieux. En plus, une vue d’ensemble de la faune avec ses exigences de vie a été établie, notamment par l’intégration entomologique et les recherches sur le grand tétras.
Concept de chemins de randonnée et de leurs nécessaires infrastructures
Afin de promouvoir un tourisme de randonnée proche de la nature, des chemins ont été soit assainis et/ou nouvellement aménagés (incluant la construction de ponts avec du bois autochtone). Le Köhlerweg, sentier de randonnée thématique, est à ce titre remarquable, car il offre des indications sur les anciens métiers manuels traditionnels liés au monde du bois. Le tourisme de randonnée lui aussi a été particulièrement amélioré, par un système de guidage des randonneurs, sous forme de plaquettes signalétiques bien structurées, informatives et intelligentes et de prospectus attrayants.
Promotion d’une exploitation traditionnelle: l’élaboration du charbon de bois
La création d’une installation de dépoussiérage destinée à la mise en sac du charbon de bois favorise un allègement sensible de la difficile tâche charbonnière et une diminution des contraintes pesant sur la santé des travailleurs. La production du charbon de bois s’est accrue récemment, donnant envie aux jeunes agriculteurs de se consacrer à nouveau à cette activité.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1990 pour une gestion exemplaire de la forêt :
« Développement et maintien des paysages agricoles et boisés de la commune de Romoos », 95 pages illustrées, en langue allemande, avec résumés en Français et en Italien.
Vous pouvez commander cette brochure.
Association régionale des communes du Val de Travers (NE) – 1989
Le Prix Binding 1989 pour une gestion exemplaire de la forêt a été attribué aux communes de la région du Val de Travers propriétaires de forêts dans le canton de Neuchâtel. Ce Prix récompense leurs efforts apportés à l’entretien et à l’exploitation de leurs forêts, par l’application systématique des principes de jardinage (forte structuration de la forêt).
Grâce à une structure échelonnée de ces forêts, la régénération naturelle des essences adaptées au site et la coexistence des arbres de tout âge sur une petite surface produisent du bois technique de très bonne qualité. Ces forêts remplissent en plus des fonctions de protection naturelle et valorisent le paysage de l’ensemble de la région.
Projets réalisés
Soutien du principe de jardinage et sensibilisation des populations par l’aménagement de deux chemins de forêt didactiques disposant leurs méandres à travers les bois jardinés.
Pour la première fois, le principe du jardinage est appliqué à des chemins forestiers didactiques uniques en leur genre et porté à la connaissance du public (forte structuration de la forêt). Une brochure spécifique aux chemins didactiques a été éditée en français et en allemand.
Gibier et chasse : collecte d’information sur les jeunes gibiers, le bois pour lattes et tasseaux ainsi que les dégâts causés par le gibier
Le montant du Prix a permis de financer un projet pilote consistant en une nouvelle méthode d’inventaire appliquée aux dommages causés par le gibier, méthode qui a été ensuite étendue à l’ensemble du canton.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1989 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« L’évolution des forêts au Val-de-Travers, De l’exploitation abusive à la sylviculture naturelle », 72 pages illustrées en langue française avec un résumé en italien.
« Die Entwicklung der Wälder im Val-de-Travers, Von der Waldausbeutung zur pfleglichen naturgemässen Waldbewirtschaftung », 68 pages illustrées, en langue allemande.
Vous pouvez commander cette brochure.
Commune de Giswil (OW) – 1988
Le Prix Binding pour une gestion exemplaire de la forêt a été attribué à la commune de Giswil dans le canton de Obwalden. Ce Prix récompense des décennies d’efforts exemplaires et responsables que la commune de Giswil a appliqué à l’exploitation et à l’entretien des forêts et des zones alpines, tout en considérant la protection de la nature et du paysage.
Giswil se manifesta activement dans beaucoup de domaines à l’instar d’une commune pionnière. Elle réalisa par exemple, la première cartographie sociophytologique du canton d’Obwalden. Elle réussit aussi la première réintroduction du lynx en Suisse, en 1971. Il faut également mentionner l’amélioration intégrale des alpages par la séparation des forêts et des pâturages, la facilitation des accès, la fertilisation et l’exploitation adaptées des pâturages, l’amélioration de l’alimentation en eau, de nouvelles constructions de cabanons adaptées au paysage alpin régional et l’amélioration des infrastructures touristiques.
Les forêts sont exploitées naturellement à la fois par l’amélioration des forces productives et l’accroissement des fonctions de protection (consolidation des berges des ruisseaux et réfection des installations empêchant les glissements de terrain); l’ensemble des mesures forestières mises en œuvre ont été prises en tenant compte systématiquement des notions de protection de la nature et du paysage.
Projets réalisés
Réfection du versant boisé du Hirzenbad
Le montant du Prix a permis de débuter les travaux urgents de réhabiliation des pentes de la forêt du Hirzenbad, car les travaux d’endiguement des torrents étaient menacés d’écroulement par des mouvements de terrain. De nombreuses mesures ont été prises pour les éliminer. Toutefois, les dégâts causés par la tempête « Vivian » en 1990 étaient tels qu’il fallut interrompre ces travaux. Le restant du montant du Prix forestier Binding a été utilisé en lieu et place, pour financer des travaux d’aménagement de renforts transversaux dans la forêt du Chappelenwald, elle aussi fortement endommagée. Pour ce faire, des performances de pionniers ont été accomplies au niveau de la méthodologie (renforts transversaux).
Mesures d’aménagement du paysage en zone habitée
Afin de maintenir et d’entretenir les paysages agricoles spécifiques de Giswil, la plantation d’arbres caractérisant le paysage (arbres fruitiers à tronc haut et noyers) a été favorisée par des mesures telles que la fourniture gratuite de jeunes arbres ou la mise à disposition de plantations de remplacement. En plus, des prés et marécages extensifs ont été entretenus ainsi que des petits bois bordant les rives et des haies. D’autres mesures ont été prises pour l’exploitation écologique des alpages.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1988 pour une gestion exemplaire de la forêt :
« Exploitation écologique des zones paysagées en montagne selon l’exemple de la commune de Giswil », 111 pages illustrées en langue allemande avec résumé en Français.
Vous pouvez commander cette brochure.
Azienda Forestale Regionale Malcantone (TI) – 1987
Le Prix Binding pour la forêt 1987 a été attribué à l’Azienda Forestale Regionale del Malcantone (TI) (AFOR). L’AFOR englobe tous les bois des communes de Malcantone, dont 30% à 50% sont privés. L’exploitation forestière a développée un modèle moderne régional, enrichissant l’organisation forestière existante de manière innovante, pour devenir plus tard un exemple pour beaucoup d’autres exploitations.
La véritable performance de Malcantone consiste en un travail patient de développement à long terme des conditions politiques, juridiques et économiques nécessaires au maintien des bois feuillus afin de les entretenir de façon actuelle. L’AFOR s’est aussi manifestée de façon très innovante, en créant un marché régional où se négocient copeaux de bois et pieux en bois de châtaigner.
Projets réalisés
Restauration des bois de Monte Mondini
Ce projet de restauration a vu son accomplissement dans le rajeunissement des bois, dans l’entretien des bois les plus récents et dans la promotion de l’exploitation traditionnelle dans la région de Monte Mondini. Le projet portait sur une surface du domaine de 53 ha.
Achat d’une forêt voisine
Une ancienne forêt d’une région limitrophe a été acquise et restaurée (ancien droit d’exploitation d’une forêt). Elle a été exploitée selon la méthode traditionnelle, ce qui a donné suite à de nombreuses activités et à un effet d’imitation transrégional.
La brochure suivante a été éditée à l’occasion de la remise du Prix Binding 1987 pour une gestion exemplaire de la forêt:
« L’azienda forestale regionale del Malcantone, Iniziativa pilota per la gestione del bosco ticinese » (exploitaiton forestière régionale de Malcantone, initiative pilote de gestion de la forêt tessinoise), 33 pages illustrées en Italien (édition épuisée).
« L’azienda forestale regionale del Malcantone, Iniziativa pilota per la gestione del bosco ticinese » (exploitaiton forestière régionale de Malcantone, initiative pilote de gestion de la forêt tessinoise), 33 pages illustrées en Allemand (édition épuisée).